Belgique, Namur

Pavillon numérique de Namur

Rappel historique

Le pavillon belge a été initialement érigé par BESIX pour l’Expo Universelle de Milan en 2015.

Il est l’œuvre de l’architecte Patrick Genard, d’origine namuroise. Le bâtiment, composé d'acier, de béton, de bois et de verre, a été conçu afin de pouvoir être facilement démonté, transporté, et reconstruit. Un Contrat a été conclu avec la Ville de Namur, afin de le remonter sur le site de l’esplanade de la citadelle.

C’est le KIKK qui sera en charge de la gestion quotidienne du nouveau Pavillon, qui comprendra des espaces d’exposition, des bureaux, des salles de réception modulables, ainsi que deux terrasses en toiture permettant d’organiser des évènements en plein air.

Adaptations Milan – Belgique

Le principe général adopté est de remonter le bâtiment à l’identique par rapport à la version de Milan, sachant néanmoins qu’une série d’adaptations sont nécessaires. Ces dernières font suite d’une part à des besoins fonctionnels différents, et sont d’autre part liées au contexte normatif wallon.

Les principales adaptations sont les suivantes :

  • Système de fondations : Les fondations du pavillon de Milan étaient prévues pour être temporaires. Dans cette optique, un système de palplanches et de parois berlinoises avait été mis en œuvre, ainsi que des fondations par plot.
    S’agissant à Namur d’une situation définitive, un radier de 45cm d’épaisseur couvrant toute la superficie a été réalisé, avec des prémurs en périphérie.

  • Plancher dalle rez-de-chaussée: L’utilisation de l’espace central du rez-de-chaussée étant modulable et pouvant potentiellement accueillir des œuvres relativement imposantes, la dalle du rez-de-chaussée est réalisée en béton à Namur, alors que de simple plaques d’OSB 30mm faisaient office de plancher en 2015.

  • Local Haute tension : De par l’aspect définitif du bâtiment, et afin de ne pas perturber visuellement l’aménagement des espaces extérieurs, il a été prévu à Namur d’intégrer la cabine haute tension à l’intérieur du bâtiment. Ceci implique également la réalisation d’une rampe d’accès extérieure, non existante à cet endroit à Milan.

  • Normes : la plupart des standards belges sont différents par rapport à ceux en vigueur en Italie. Les principales adaptations sont liées au respect des normes incendies, des prescriptions en terme de PEB (performances énergétiques des bâtiments), ainsi que certaines normes spécifiques tel que les critères d’accès PMR.

Outre les adaptations citées, le remontage du Pavillon a nécessité une organisation pointue en amont des travaux de reconstruction. Chacun des éléments a dû recevoir une codification spécifique afin de permettre aux équipes belges de pouvoir réaliser le montage, après une période de stockage relativement longue.

Malgré le soin apporté durant le démontage, la manipulation, le transport et le déchargement des différents éléments, certaines dégradations de surface sont inévitablement constatées. Dès lors, un reconditionnement de certains éléments visibles ou exposés a été réalisé, par exemple sur les structures en bois lamellé-collé de la ferme d’entrée, et sur les structures métalliques.

Le bâtiment présentant peu de symétries et peu d’éléments de forme standard, les aménagements intérieurs tel que les cloisons et partitions diverses sont également hors norme et plus compliqués à gérer que dans le cas d’un bâtiment classique.

Enfin, la combinaisons simultanée de plusieurs matériaux tel que principalement béton, acier, verre et bois est également relativement peu standard, et nécessite également une attention particulière.

Détails du projet

Nom du projetPavillon numérique de Namur
LocalisationNamur, Belgique
Période de construction2018 -
Nos domaines d’expertiseBâtiments publiques
Parties prenantesBESIX, Cobelba
ArchitectePatrick Genard
ClientVille de Namur

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